Riposte contre la MPOX au Togo : la société civile et l’ONUSIDA unissent leurs efforts.

Dans un contexte marqué par la découverte et la prolifération de la variole simienne (MPOX) au Togo, les organisations de la société civile togolaise, appuyées par l’ONUSIDA, se mobilisent pour renforcer la prévention et la riposte nationale contre la maladie. Le lundi 26 mai 2025, une réunion stratégique s’est tenue dans les locaux de la Direction Régionale de la Santé (DRS) à Lomé, rassemblant divers représentants des organisations de la société civile de lutte contre les IST, le VIH/Sida, et les questions de santé publique et de droits humains.

Cette rencontre a été initiée par la Plateforme des Organisations de la Société Civile de lutte contre les IST, VIH/Sida et droits humains en partenariat avec l’ONUSIDA. Elle avait pour objectif principal d’impliquer davantage la société civile dans la lutte contre la variole simienne, dont la progression dans le pays suscite de réelles inquiétudes.

Au cours de la session, un exposé sur la situation épidémiologique actuelle du MPOX au Togo a été présenté par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ce point a permis de mieux cerner l’évolution de la maladie dans le pays, ses modes de transmission, ses manifestations cliniques, ainsi que les mesures de prévention recommandées. Les participants ont été particulièrement sensibilisés aux risques que pourrait engendrer une large propagation de la variole simienne, tant sur la santé publique que sur l’économie nationale, à l’instar de la crise provoquée par la COVID-19 survenue en 2020.

À l’issue de la présentation, un échange interactif a permis aux représentants des organisations de discuter des approches les plus efficaces à adopter dans les milieux communautaires et auprès des populations vulnérables. Ainsi, plusieurs propositions concrètes ont faites, notamment : la diffusion régulière d’informations fiables sur la maladie via les canaux de communication communautaires, la formation ciblée des acteurs de terrain pour des activités de sensibilisation en milieu carcéral et au sein des populations clés, ainsi que la vulgarisation des gestes de prévention. C’est dans cette optique que les participants ont convenu de l’élaboration prochaine d’une feuille de route, destinée à structurer les actions prioritaires à mener par la société civile dans le cadre de la riposte.

 Au-delà de la question du Mpox, la réunion a également été l’occasion de partager d’autres informations stratégiques, telles que l’état d’avancement du processus de dépriorisation des activités du GC7, exposé par les coordonnateurs du CCM et de l’UGP, ainsi qu’une mise à jour sur les données nationales concernant la lutte contre le VIH/Sida.

La rencontre a réuni plusieurs personnalités et représentants d’organisations partenaires, dont la Directrice pays de l’ONUSIDA, la représentante du Coordonnateur national du SP/CNLS-IST, les coordonnateurs de l’UGP et du CCM, le Président du conseil de la plateforme, la coordonnatrice de ladite plateforme, ainsi que des responsables d’ONG et d’associations communautaires.

Les moderateurs de la rencontre ont vers la fin de la réunion salué l’engagement constant des acteurs de la société civile pour l’amélioration de la santé des populations et ont souligné l’importance du relais de la bonne information pour participer à la considérablement à la stratégie de prévention de la maladie au Togo.

Pour rappel, les mesures essentielles de prévention contre la variole simienne sont entre autres :

  • une bonne hygiène des mains à l’eau et au savon,
  • l’évitement des contacts avec des personnes ou des animaux,
  • l’observation de la distanciation physique, la protection lors des rapports sexuels...

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